Contents
- 1 Foyers de conflit et changements mondiaux – La guerre euro-russe ?
- 1.1 Principaux foyers de conflit mondiaux
- 1.2 Le conflit euro-russe : dimensions historiques et géopolitiques
- 1.3 Contexte historique du conflit euro-russe
- 1.4 La migration slave et son impact sur l’Europe
- 1.5 Grandes transformations : des Ottomans aux Soviétiques
- 1.6 Situation actuelle et avenir du conflit
- 1.7 La fin de la Seconde Guerre mondiale, la guerre froide et la chute de l’Union soviétique
- 1.8 Les objectifs de la Russie après l’effondrement de l’Union soviétique et les figures clés
- 1.9 L’ascension de Vladimir Poutine et la reconstruction de la Russie
- 1.10 Le soutien occidental à l’Ukraine et la réaction russe
- 1.11 Le refus de la Russie de perdre et la nouvelle stratégie américaine pour mettre fin à la guerre
- 1.12 Les solutions proposées pour mettre fin à la guerre en Ukraine
- 1.13 Conclusion : Comment la guerre va-t-elle se terminer ?
Foyers de conflit et changements mondiaux – La guerre euro-russe ?
Il existe un principe fondamental : ce qui se passe aujourd’hui est la conséquence directe de ce qui s’est produit auparavant ; par conséquent, les événements actuels nous permettent de prévoir ce qui pourrait arriver à l’avenir. En s’appuyant sur ce principe, nous pouvons analyser les dynamiques politiques et anticiper les scénarios futurs.
Cependant, il est essentiel de toujours garder à l’esprit trois éléments majeurs pouvant influencer ces prévisions :
Les événements soudains ou « mutations » : ce sont des incidents majeurs qui impactent directement la réalité en cours, accélérant son rythme ou en modifiant la trajectoire. Exemple : les événements du 7 octobre ou du 11 septembre.
Les événements cachés : ce sont des développements qui n’atteignent pas les médias, mais jouent un rôle crucial dans l’orientation des faits.
Les facteurs imprévus : tels que les catastrophes naturelles ou les résultats inattendus, capables de changer radicalement le cours des événements ou d’en précipiter l’issue.
C’est dans cette optique que j’analyse l’actualité politique et que je tente d’anticiper ce qui pourrait survenir. Ce que je dis n’est pas nécessairement vrai à 100 %, mais un examen de mes prévisions passées montre qu’une grande partie d’entre elles se sont réalisées.
À titre d’exemple, lorsque j’affirmais qu’une troisième guerre mondiale ne pourrait éclater, je voulais dire que le monde, aujourd’hui comme demain, ne pourrait supporter un tel conflit. J’ai également souligné l’improbabilité d’une grande guerre régionale éclatant n’importe où dans le monde. De plus, j’ai soutenu que toutes les causes pouvant mener à une guerre seraient contenues et neutralisées. Même si des motifs subsistaient, ils seraient rapidement maîtrisés.
Aujourd’hui, cette tendance se confirme : les guerres militaires traditionnelles tendent à disparaître au cours des prochaines années. Ce que j’entends par là, ce sont les guerres militaires conventionnelles ; en revanche, les guerres politiques, économiques, idéologiques et technologiques continueront d’exister.
Principaux foyers de conflit mondiaux
Parmi les principaux foyers de tension qui doivent être réglés d’ici la fin de cette année ou au début de la prochaine, trois régions principales se détachent : l’Afrique, l’Europe et l’Asie.
En Europe, il existe un seul foyer de conflit majeur. Dans cet article, nous nous concentrerons uniquement sur ce théâtre européen, laissant les autres pour des analyses ultérieures. Ce choix s’explique par le fait que ce conflit est proche d’une résolution, les efforts pour y mettre fin ayant été intensifiés depuis plus d’un mois afin de traiter ses causes profondes et d’éviter toute récurrence future.
Le conflit euro-russe : dimensions historiques et géopolitiques
Comme chacun le sait, la Russie constitue aujourd’hui la seule menace militaire organisée pour l’Europe, pour des raisons claires et bien établies. Bien que la majeure partie du territoire russe soit située en Asie, la Russie est directement connectée géographiquement à l’Europe, et ses ambitions envers le continent ne sont nullement récentes — tout comme les ambitions européennes envers la Russie remontent à plusieurs siècles.
Ce conflit historique rappelle à bien des égards la rivalité entre Juifs et Arabes, chaque partie considérant qu’elle détient un droit historique de supériorité sur l’autre.
Contexte historique du conflit euro-russe
Le conflit entre l’Europe et la Russie remonte à plusieurs siècles. Les peuples connus sous le nom de Slaves orientaux — comprenant les Caucasiens, les Ouraliens, les Turkmènes et d’autres — ont longtemps cherché à imposer leur domination sur les peuples aryens européens. À l’inverse, les peuples aryens d’Europe nourrissaient également l’ambition de dominer les Slaves.
Si ces deux blocs étaient parvenus à mettre fin à leur rivalité et à unir leurs forces, ils auraient formé la plus grande puissance mondiale, qu’aucune autre force n’aurait pu affronter ou surpasser.
La migration slave et son impact sur l’Europe
Avant la fondation de l’Empire tsariste russe, l’Europe a connu une vague massive de migration slave vers l’est du continent, motivée par des facteurs climatiques, économiques et démographiques. Cette migration a profondément modifié la composition ethnique de l’Europe, renforçant la présence slave à l’est.
Le succès des Slaves dans l’établissement de leur présence en Europe orientale s’explique principalement par deux facteurs :
Leur densité démographique élevée, qui leur a permis d’imposer leur existence ;
La faiblesse démographique et économique relative de l’Europe à l’époque, ce qui a facilité leur implantation et leur expansion.
Les Slaves ont également joué un rôle stratégique essentiel en tant que rempart contre la menace perse et islamique venue de l’Est — menace que les Européens considéraient comme bien plus grave que la présence slave, en raison des différences culturelles et religieuses majeures entre eux.
Cependant, avec l’ascension de l’Empire tsariste, la Russie est devenue une puissance majeure, exerçant une influence croissante sur l’Europe orientale. Ce changement a poussé les Européens à chercher d’autres horizons d’expansion géographique, donnant lieu aux grandes vagues de migrations vers les Amériques et l’Australie.
Grandes transformations : des Ottomans aux Soviétiques
Après la chute de l’Empire ottoman, la principale menace pour l’Europe est devenue la Russie soviétique, qui s’est imposée comme la force la plus redoutable du continent. Cette situation a de nouveau évolué avec l’ascension de l’Allemagne nazie sous Hitler, qui est devenue l’ennemi numéro un, à la fois pour l’Europe et pour la Russie.
Lorsque Hitler lança son offensive contre l’Union soviétique, le monde assista à une alliance inattendue entre l’Europe et la Russie contre le nazisme. Mais cette alliance n’était qu’une trêve temporaire : les tensions entre l’Occident et la Russie réapparurent immédiatement après la Seconde Guerre mondiale, ouvrant une nouvelle phase de confrontation pendant la guerre froide.
Situation actuelle et avenir du conflit
Aujourd’hui encore, la Russie reste la principale menace militaire pour l’Europe. Néanmoins, la dynamique mondiale évolue vers la fin des guerres militaires traditionnelles et la transition vers de nouveaux types de conflits — politiques, économiques et technologiques.
Des efforts sérieux sont actuellement déployés pour mettre un terme à la guerre en Europe, avec des mouvements politiques et militaires indiquant qu’une résolution approche. L’objectif n’est pas seulement d’arrêter les hostilités, mais aussi de traiter les causes profondes du conflit afin d’éviter toute répétition à l’avenir.
Dans les prochaines analyses, nous aborderons les autres foyers de tension en Afrique et en Asie, et nous étudierons comment les grandes puissances internationales gèrent ces défis.
La fin de la Seconde Guerre mondiale, la guerre froide et la chute de l’Union soviétique
La Seconde Guerre mondiale s’est achevée par la chute de l’Allemagne nazie, suivie d’un accord entre Européens, Américains et Russes. Cet accord stipulait que l’Europe de l’Est, y compris une partie de l’Allemagne de l’Est, serait placée sous l’influence de l’Union soviétique, tandis que l’Europe occidentale et la majeure partie de l’Allemagne resteraient sous le contrôle de l’Europe de l’Ouest et des États-Unis. Ainsi débuta la guerre froide, qui allait durer jusqu’à l’effondrement de l’Union soviétique.
Avec la chute de l’URSS, la Russie a perdu de nombreux territoires en Asie et en Europe, qui sont devenus des États indépendants. Certains d’entre eux sont restés fidèles à la nouvelle Russie, notamment en Asie, tandis que d’autres se sont rapprochés de l’Europe et ont finalement intégré l’Union européenne. Quant aux pays situés à la frontière russo-européenne, ils sont restés divisés : une partie de leur population soutenant l’orientation russe, l’autre cherchant à s’aligner sur l’Occident.
La chute de l’Union soviétique n’était pas un hasard. La guerre froide s’était jouée sur plusieurs fronts : espionnage, compétition économique, rivalités technologiques et conflits militaires indirects. Parmi les principaux théâtres d’affrontement figuraient l’Afghanistan, le Caucase, ainsi que l’Iran — allié fort de l’Occident avant sa révolution islamique — et la Turquie, qui est restée liée à l’Occident. Toutefois, c’est « le piège afghan » qui s’est avéré être le facteur le plus rapide et décisif dans l’effondrement de l’Union soviétique, combiné à d’autres facteurs tels que le retard économique et technologique.
L’Union soviétique a officiellement disparu le 26 décembre 1991, après la démission de Mikhaïl Gorbatchev le 25 décembre 1991. Toutefois, l’effondrement avait déjà commencé à la fin des années 1980 avec les réformes menées par Gorbatchev : la Perestroïka (restructuration) et la Glasnost (transparence), ainsi que la montée des mouvements indépendantistes dans les républiques soviétiques.
L’événement marquant qui a annoncé la fin effective de l’Union soviétique fut la signature des Accords de Belovej (Belavezha Accords) le 8 décembre 1991, proclamant la dissolution de l’Union et la création de la Communauté des États indépendants (CEI).
Les objectifs de la Russie après l’effondrement de l’Union soviétique et les figures clés
L’objectif principal de la Russie en dissolvant l’Union soviétique était de sortir de la crise économique et militaire qui l’étouffait, et de sauver ce qui pouvait l’être de l’empire russe après l’échec du système communiste et la supériorité économique, militaire et technologique de l’Occident. En permettant l’indépendance des républiques asiatiques et est-européennes, la Russie espérait démontrer sa bonne volonté envers l’Occident en adoptant la démocratie et un modèle économique et politique occidental.
Parmi les figures majeures de cette période de transition :
Mikhaïl Gorbatchev (1985-1991) : Dernier dirigeant soviétique, nommé secrétaire général du Parti communiste en 1985, puis président de l’Union soviétique en 1990 jusqu’à sa démission en décembre 1991.
Boris Eltsine (1991-1999) : Premier président de la Fédération de Russie après la chute de l’Union soviétique, il resta au pouvoir jusqu’à sa démission en décembre 1999.
Vladimir Poutine (1999-2008) : Initialement président par intérim après la démission d’Eltsine, élu officiellement en 2000. Après un mandat de Dmitri Medvedev (2008-2012), il revient au pouvoir en 2012 et occupe toujours ce poste.
Gorbatchev était entièrement aligné sur l’Occident et prêt à faire de grandes concessions pour obtenir sa reconnaissance. Il a volontairement démissionné, ouvrant la voie à Boris Eltsine, qui, à son tour, a quitté le pouvoir en 1999 après une forte détérioration de sa santé et de sa popularité, due notamment à la corruption massive et aux privatisations anarchiques qui ont conduit à l’effondrement économique et à la crise financière de 1998.
Cependant, la démission d’Eltsine était aussi une manœuvre stratégique : il avait nommé Vladimir Poutine Premier ministre en août 1999, préparant ainsi sa succession. Poutine a assumé la présidence par intérim avant d’être élu officiellement en 2000.
L’ascension de Vladimir Poutine et la reconstruction de la Russie
C’est ainsi que Vladimir Poutine est arrivé au pouvoir avec pour mission principale de restaurer la grandeur et l’influence internationale de la Russie.
Poutine ne cherche pas à envahir l’Europe ni à s’y étendre militairement. Son objectif est de rétablir la stature mondiale de la Russie et de défendre ses intérêts stratégiques et sécuritaires. Il aspire à ce que la Russie soit un partenaire égal de l’Occident, à l’image du Canada ou de l’Australie, et non un simple vassal comme le Japon ou la Corée du Sud.
C’est pourquoi il a averti à plusieurs reprises l’Occident contre l’expansion de l’OTAN vers l’Est, en particulier concernant l’adhésion potentielle de la Finlande, qui partage une longue frontière terrestre avec la Russie. Il a également mis en garde contre toute ingérence occidentale dans les affaires internes russes.
Malgré ces avertissements, l’Occident a poursuivi sa politique d’isolement envers la Russie, l’excluant des grands forums internationaux, des accords économiques majeurs et des processus de résolution des crises au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie. Cet ostracisme a exacerbé la frustration russe et l’a poussée à renforcer son influence en Afrique, en Asie, et à nouer des alliances avec des États ou groupes hostiles à l’Occident.
Dans le même temps, l’Occident a multiplié ses efforts pour attirer l’Ukraine dans son orbite, malgré les liens ethniques, culturels et linguistiques profonds qui unissent une partie importante du peuple ukrainien à la Russie. Ce contexte a conduit à l’annexion de la Crimée par la Russie, puis au soutien de régions ukrainiennes pro-russes qui ont exprimé leur volonté de rejoindre Moscou.
Le soutien occidental à l’Ukraine et la réaction russe
L’Occident, conduit par les États-Unis, a fourni un soutien illimité à l’Ukraine. Volodymyr Zelensky a été élu président lors d’une élection que la Russie a jugée frauduleuse, tandis que l’Occident a affirmé sa légitimité, considérant Zelensky comme entièrement aligné sur ses intérêts et investi d’une mission claire : vaincre la Russie. Une victoire occidentale en Ukraine signifierait l’effondrement définitif de la Russie en tant que grande puissance, tout comme cela s’était produit pour l’Union soviétique.
Ainsi, cette guerre représente l’une des confrontations les plus dangereuses possibles entre deux puissances nucléaires, avec le risque permanent qu’elle dégénère en guerre régionale ou même en troisième guerre mondiale — un scénario que ni la Russie, ni l’Occident, ni le monde ne souhaitent voir se produire.
En réalité, la Russie possède la capacité militaire d’envahir et d’occuper toute l’Ukraine en quelques jours, malgré l’aide occidentale illimitée à Kyiv. Cependant, elle s’est abstenue de le faire, car son objectif n’est pas l’annexion territoriale de l’Ukraine, mais plutôt d’envoyer un message clair à l’Occident : la Russie ne cherche pas l’expansion, mais la garantie de sa sécurité et de sa souveraineté en tant que puissance mondiale.
Bien que le conflit russo-ukrainien ait commencé de facto en 2014, il est devenu une guerre totale et officielle en février 2022, lorsque les forces russes ont traversé la frontière et que la guerre a été déclarée. Depuis, des millions d’Ukrainiens — principalement des femmes et des enfants — ont fui vers l’Europe, tandis que la majorité des hommes restés en Ukraine ont combattu avec le soutien militaire et financier illimité de l’Occident.
Quant à Zelensky, il semble prêt à sacrifier l’Ukraine tout entière pour rester fidèle à l’agenda occidental, affichant une hostilité extrême envers la Russie, ce qui est désormais évident pour le monde entier.
Le refus de la Russie de perdre et la nouvelle stratégie américaine pour mettre fin à la guerre
La Russie ne peut tout simplement pas accepter la défaite, quelle que soit la durée ou l’épuisement du conflit. Après cette longue guerre d’usure, et avec l’arrivée d’une nouvelle administration à la Maison-Blanche, les États-Unis ont décidé de mettre un terme à cette guerre — et à toutes les guerres mondiales en cours — en commençant par le conflit russo-ukrainien. Washington a proposé plusieurs options de négociation à Moscou et à Kyiv, reconnaissant que ni l’un ni l’autre n’avait beaucoup d’alternatives restantes et que la poursuite de la guerre n’était plus acceptable.
Cependant, l’Europe, pour sa part, souhaite poursuivre la guerre, car elle subit peu de pertes directes. Même l’aide financière et militaire qu’elle fournit à l’Ukraine est largement compensée par les richesses et ressources ukrainiennes. Ce sont donc les Ukrainiens qui se battent en son nom contre la Russie. Pour ces raisons, l’Europe est réticente à mettre fin au conflit sauf selon ses propres conditions, qui incluent notamment :
L’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, et potentiellement à l’OTAN à terme ;
Le retrait complet des forces russes de tous les territoires ukrainiens occupés, y compris le Donbass et la Crimée ;
Des garanties de sécurité occidentales de long terme pour l’Ukraine.
➤ La position russe : Moscou juge ces conditions inacceptables et inenvisageables, en particulier l’intégration de l’Ukraine à l’OTAN et l’abandon de la Crimée.
Zelensky soutient pleinement la position européenne, même si cela devait signifier la destruction totale de son pays. Cependant, la nouvelle administration américaine rejette cette approche maximaliste, considérant qu’elle compromet toute possibilité de parvenir à un accord avec Moscou. Washington cherche aujourd’hui à mettre fin rapidement à la guerre, pas à l’aggraver.
Les solutions proposées pour mettre fin à la guerre en Ukraine
La solution européenne :
Continuer à soutenir militairement et financièrement l’Ukraine jusqu’à forcer la Russie à négocier selon les termes européens ;
Intégrer l’Ukraine à l’Union européenne, et éventuellement à l’OTAN ;
Exiger le retrait complet des forces russes, y compris de la Crimée ;
Fournir des garanties de sécurité occidentales durables à l’Ukraine.
➤ La position russe : Moscou considère ces exigences comme inacceptables.
La solution russe :
Reconnaître l’annexion par la Russie de la Crimée, du Donbass et de tout autre territoire actuellement sous son contrôle ;
Garantir le statut de neutralité militaire de l’Ukraine, avec un désarmement partiel ;
Lever les sanctions occidentales ;
Assurer l’absence d’expansion de l’OTAN à l’Est et l’interdiction de déploiements militaires occidentaux aux frontières russes.
➤ La position occidentale : L’Occident rejette catégoriquement cette option.
La solution américaine (compromis médian) :
Cessez-le-feu immédiat et ouverture de négociations directes entre la Russie et l’Ukraine sous supervision internationale ;
Retrait partiel ou total des forces russes de certaines zones, en reportant la décision finale concernant la Crimée et le Donbass ;
Déclaration de neutralité militaire de l’Ukraine, avec garanties de sécurité occidentales solides ;
Levée progressive des sanctions en fonction du respect de l’accord par la Russie ;
Aide financière massive pour la reconstruction de l’Ukraine.
➤ La position de la nouvelle administration américaine : Favoriser cette solution pour mettre fin rapidement à la guerre, malgré la résistance de Zelensky et de certains pays européens.
Conclusion : Comment la guerre va-t-elle se terminer ?
Au final, la guerre trouvera son issue à travers un compromis politique médian qui comprendra :
La déclaration de l’Ukraine comme État neutre, sous la protection de garanties internationales de sécurité ;
Le retrait partiel ou total des forces russes des territoires occupés depuis 2022 ;
Le report de la résolution définitive concernant la Crimée et le Donbass à une étape ultérieure ;
La levée progressive des sanctions imposées à la Russie ;
Le lancement d’un vaste programme international pour la reconstruction de l’Ukraine, financé par des aides extérieures.
Ce compromis ne sera sans doute pas idéal pour aucune des parties, mais il permettra de rétablir la paix et la stabilité, d’empêcher que le conflit ne s’étende à d’autres régions, et de restaurer un certain équilibre dans les relations internationales.